réponse à bernard :plaidoyer pour les ex du privé

[l'oubliée]

Cher Bernard,comme vous avez pu le constater dans la réponse que j'ai faite hier il y a eu une interruption sans que j'appuie sur le bouton <<envoyer>> aussi ai-je chez moi enrégistrer mon argumentaire sur ma clé que je m'empresse de vous adresser
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Cher Collègue, en deux lignes vous voulez me prouver que les professeurs ayant un double parcours n'ont rien à exiger de l' Etat dans ce cas par ces paragraphes je vais vous prouver que l' Enseignement privé n'a eu de cesse d'obtenir les mêmes avantages du public:
1)les professeurs du privé ont donc au départ fait un choix et le gouvernement a progressivement fait évoluer la condition des maîtres du privé en matière de déroulement de carrière:
2)les syndicats ont obtenu en1979 par décret, la restitution de l'année qui avait été forfaitairement déduite dans les années 70, année qui été obligatoirement déduite quand les professeurs passaient un concours
3)le reclassement a été fait comme tout collègue du public ayant avant le concours le même grade et ceci en vertu de la loi Guermeur
4)les professeurs du privé n'ont pas eu à subir de mutations hasardeuses nationales
en matière de retraite c'est bien un groupe de professeurs de privé qui depuis 2000 a préparé avec le député Censi toutes les rencontres et tous les débats tant à l' Assemblée qu'au Sénat pour que la Retraite des professeurs du privé, tende vers celle des professeurs du public
-donc les politiques ,le Gouvernement le Ministère ont donc su écouter l'appel et l'élan des professeurs du privé pour <<qu'enfin justice sociale soit rendue ETAT MEME EMPLOYEUR TRAVAIL EGAL,SALAIRE EGAL ,RETRAITE EGALE>>(extrait de la séance du 8 Décembre 2004 à l'ASSEMBLEE NATIONALE)
<<apporte enfin une réponse à une préoccupation légitime,et notamment à une situation d' iniquité sociale qui avait trop tardé à être prise en compte>> extrait du compte rendu du Sénat du 15 Décembre 2004
les professeurs du privé qui ont choisi l' Enseignement privé , savaient au départ que leur retraite ne serait pas la même, mais les professeurs courageux qui se sont accrochés pour que cela change ont réussi à obtenir des avancées et tout ceci par la Loi Censi.
Cher Bernard vous n'allez pas me reprocher
- -d'essayer d'obtenir des avancées pour les professeurs qui ont également fait l'enseignement privé puis public. Je soulève une fois plus le paradoxe:nous sommes professeurs du public et nous ne réussissons pas à obtenir ce que les professeurs du privé obtiennent en se réclamant du statut des maîtres du public. Notre inconvénient: nous sommes peu nombreux, dispersés et nous ne connaissons pas la liste des professeurs concernés et les syndicats ne daignent pas se pencher sur le problème
--de prévenir régulièrement les candidats au transfert de ce qui peut les attendre
Vous savez donc très bien qu'il y a eu au départ des professeurs courageux qui ont oeuvré pour que les lois évoluent,donc s'ils s' étaient contentés de leur sort de départ ils n'auraient rien obtenu
Maintenant j' aimerais vous poser une question :vous conseillez régulièrement les professeurs du privé qui posent des questions sur le site: êtes vous professeur du privé ? En activité? En retraite ?si c'est l'affirmative vous aussi vous avez bénéficié de la loi Guermeur et des avancées en matière de retraite.
Je répète nous aussi l' Etat a été notre unique employeur donc il se doit de nous traiter de façon équitable.Je répète ceux qui sont passés dans le public en ayant eu la chance d'avoir une reconstitution de carrière conforme à la loi Guermeur,vont avoir à leur tour, la surprise concernant le montant de leur retraite.
Je rappelle -qu'il me manque entre autres toujours 2,72% dans mon calcul de surcote

[Bernard]

Je crois que vous ne m'avez pas bien compris.
Voilà ce que j'ai voulu dire : Le nouvel emploi que prend tout salarié qui change d'entreprise, d'établissement, d'employeur, de société ... ne présente pas nécessairement les mêmes avantages et n'est pas exempt d'inconvénients qui peuvent être différents.Il en est de même pour les enseignants qui passent du public au privé ou inversement puisque ce sont deux statuts différents. L'Etat ne peut pas systématiquement gommer les inconvénients qui existent en cas de changement pour ne garder que les avantages des deux types d'enseignement.
Avant de quitter volontairement un emploi pour en prendre un autre, il faut réfléchir, peser le pour et le contre .... . Cela dit, il est légitime que les uns et les autres luttent pour plus de justice et d'égalité.

[l'oubliée]

Cher Bernard,je ne vais pas à nouveau faire le descriptif cela fait 25 ans que l'Administration s'est trompée et n'a pas utilisé la loi Guermeur pour mon reclassement, je n'ai pas choisi puisque je n'ai pas été prévenue que j'étais reçue.C'est pourquoi je ne peux qu'avertir et inciter à la réflexion tous les candidats au changement. Dans ma réponse hier j'étais très claire il y a évolution des retraites des professeurs du privé,qui eux aussi avaient fait un choix au départ il est normal que notre cas soit également envisagé pour les mêmes raisons que toutes celles que vous évoquez :le souci de justice d'égalité et d'équité est universel quand il s'agit du même employeur. Vous savez très bien que le souci actuel des professeurs du privé est d'obtenir très rapidement les mêmes retraites que les professeurs du public. Il est donc légitime que nous aussi nous obtenions des avancées dans notre retraite et ceci pour les mêmes raisons que celles que vous soulignez. J'espère que ce site va réussir à essayer de nous dénombrer car l'inconvénient nous sommes des travailleurs de l'ombre: nous existons mais nous nous ne connaissons pas. J'incite donc les personnes qui connaissent des ex professeurs du privé à les prévenir et à les inciter à se manifester. L'UNION FAIT LA FORCE
PS Vous n'avez pas répondu quant à vos fonctions

[Bernard]

Je suis retraité de l'enseignement privé et n'ai bénéficié, à l'exception du RETREP, d'aucune autre avancée en matière de retraite. Je ne touche pas de régime additionnel, j'ai une retraite complète dont le montant atteint à peine le 1500 € nets mensuel.