La FNOGEC a seulement demandé aux Etablissements de surseoir au versement de l'IDR dans l'attente d'une nouvelle convention. Je vois mal l'argent provisionné en prévision des départs être affecté à d'autres postes budgétaires car, quelle que soit l'évolution de cette affaire, le montant à verser un jour aux enseignants concernés devrait être au minimum celui prévu dans les accords annulés.Partie en retraite en janvier 2008, je n'ai pas non plus bénéficié de l'IDR. Je considère cet état de fait comme inéquitable, après les discours moralisateurs de l'enseignement catholique.
Plusieurs questions se posent auxquelles je n'ai pas de réponses. En voici une :
1) Il semblerait que l'argent pour l'IDR ait déja été provisionné en prévision des départs , jusqu'à la fin de l'année scolaire 2007-20008, est-il possible pour une comptabilité d'affecter légalement ces sommes à un autre poste?
Il y a des enseignants non pourvus actuellement de leur IDR, ce n'est bien sûr pas de leur faute.2) Les enseignants sont partis en comptant sur cette indemnité, est-ce normal que les règles changent unilatéralement? Il y a un préjudice financier qui ne résulte pas de la faute des maîtres.
Trouvez-vous normal que la CGT, par son action, retarde le versement de l'IDR ? Elle ne rend même pas service à ses adhérents qui pourraient se trouver dans cette situation. Etait-il nécessaire qu'elle agisse sur une question de forme (demande d'annulation des accords au motif de ... ) parce qu'elle est en désaccord sur le contenu (demande le retour à l'IDR antérieure à la loi CENSI). Elle aurait pu tout simplement encourager les nouveaux retraités à entreprendre une action auprès des Prud'hommes pour obtenir le versement de l'ancienne IDR (quelques-unes sont en cours) sans empêcher les enseignants de recevoir le montant prévu dans les accords professionnels. Tout le monde sait que la présence de la CGT dans l'enseignement privé a pour objectif de favoriser sa disparition (celle de l'enseignement privé bien sûr).
Il faut toujours faire attention avant d'écrire quelque chose. Je pose seulement une question : "L'enseignement catholique est-il méprisant ou méprisé ?"3) Pourquoi l'enseignement catholique a-t-il autant de mépris pour les enseignants qui ont pourtant travaillé avec dévouement et professionnalisme pour tous les jeunes qui leur étaient confiés et qui ont activement participé à donner une image positive de l'enseignement catholique ?
Vous avez raison de faire appel aux collègues dans la même situation que vous. Je vous encourage à agir ensemble pour faire avancer les choses.Outrée et blessée je suis prète à me joindre à un groupe pour faire valoir ce que j'estime être notre droit (moral à défaut de juridique).